Inclusive Brains : l’entreprise marseillaise qui exploite l’intelligence artificielle pour contrôler le cerveau

Découvrez comment Inclusive Brains, entreprise marseillaise innovante, utilise l’intelligence artificielle pour un contrôle positif du cerveau.

Inclusive Brains : l’entreprise marseillaise qui exploite l’intelligence artificielle pour contrôler le cerveau

Dans quelques jours, Nathalie portera fièrement la flamme olympique dans les rues de Marseille. Mais ce n’est pas son bras qui tiendra la torche, mais un exosquelette, car Nathalie est polyhandicapée. Grâce à un système utilisant l’IA, relié à son cerveau par des électrodes, elle pourra ainsi contrôler ses mouvements.

Derrière cette prouesse se cache le projet d’interface neurale Prometheus, développé par Inclusive Brains. Cette start-up marseillaise, surnommée le « mini-Neuralink » français, a développé une technologie révolutionnaire pour permettre le contrôle du cerveau à l’aide de l’intelligence artificielle.

Inclusive Brains et le projet Prometheus

Inclusive Brains a mis au point un système d’interface neurale non invasive, inspiré du projet Neuralink d’Elon Musk. Contrairement à Neuralink, qui nécessite l’implantation d’électrodes dans le cerveau, le projet Prometheus se base sur des électrodes placées à l’extérieur du crâne.

Ces électrodes captent les ondes électriques émises par le cerveau de l’utilisateur et les transforment en commandes concrètes grâce à l’intelligence artificielle. Cette technologie permet ainsi à des personnes polyhandicapées, comme Nathalie, de retrouver une certaine autonomie dans leurs mouvements.

Grâce à l’interface neurale Prometheus, Nathalie peut contrôler son exosquelette uniquement en utilisant la pensée. L’IA convertit les signaux électriques du cerveau en mouvements précis, permettant ainsi à Nathalie de porter la flamme olympique de Marseille.

Les applications de l’interface neurale

L’interface neurale développée par Inclusive Brains ouvre de nombreuses possibilités dans le domaine de la rééducation et de l’assistance aux personnes handicapées. En permettant le contrôle direct du cerveau, cette technologie permet de compenser certaines limitations physiques et d’améliorer la qualité de vie de nombreux individus.

Outre les applications médicales, l’interface neurale a également un potentiel dans le domaine de la réalité virtuelle et de la robotique. Elle pourrait permettre une interaction plus intuitive avec des avatars virtuels ou des robots, offrant ainsi de nouvelles expériences immersives et des possibilités de communication améliorées.

Les enjeux éthiques et légaux

L’utilisation de l’IA pour contrôler le cerveau soulève également des questions éthiques et légales. Il est essentiel de s’assurer que cette technologie soit utilisée de manière responsable et respectueuse des droits et de la vie privée des utilisateurs.

Il est également important de protéger les données cérébrales collectées par l’interface neurale. Les données du cerveau étant particulièrement sensibles, des mesures de sécurité et de confidentialité doivent être mises en place pour éviter toute utilisation abusive ou non autorisée.

Enfin, des réglementations spécifiques devront être élaborées pour encadrer l’utilisation de cette technologie, garantir la transparence et éviter tout abus.