Le syndicat des arbitres français fait front pour soutenir Stéphanie Frappart, victime de menaces après la finale de la Coupe de Grèce. Une vague de solidarité s’élève pour protéger l’intégrité des arbitres et condamner toute forme de violence dans le football. Découvrons ensemble comment l’union de la communauté arbitrale se mobilise face à ces attaques inacceptables.
Des menaces après la finale de la Coupe de Grèce
Le syndicat des arbitres français monte au créneau pour défendre Stéphanie Frappart, menacée et escortée par la police après la finale de la Coupe de Grèce à Volos, où ses décisions ont provoqué la colère des joueurs et dirigeants de l’Aris Salonique. Le club envisage même de déposer une plainte envers l’arbitre auprès de l’UEFA. « Que lui reprocher ? D’avoir fait son travail dans un contexte houleux, avec impartialité », s’insurge le syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE) sur X.
Une première historique pour Stéphanie Frappart
Première femme à arbitrer la finale d’une Coupe de Grèce, Stéphanie Frappart a expulsé trois joueurs lors de ce match, disputé à huis clos et remporté par le Panathinaïkos face à l’Aris Salonique (1-0) au bout du temps additionnel (90e+7). Ce qui a provoqué la colère de plusieurs joueurs et dirigeants de Salonique, obligeant l’arbitre française à quitter le stade sous escorte policière.
La position du syndicat des arbitres français
Le syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE) exprime sa solidarité envers Stéphanie Frappart en déclarant : « De telles attitudes montrent une nouvelle fois l’irrespect le plus total et la négligence la plus absurde à l’égard de la fonction d’arbitre, et la partialité des acteurs de ce match. Il y a encore beaucoup de travail. Bravo Stéphanie. » Le syndicat reconnaît le professionnalisme de l’arbitre et dénonce les comportements irrespectueux de l’équipe perdante.
La situation en Grèce
En Grèce, la nomination d’arbitres étrangers est devenue une pratique récurrente pour les matches à enjeux, dans un contexte miné par la violence et la corruption. « Les arbitres français ont été désignés sur demande de la Fédération de Grèce pour une totale neutralité, pour un match tenu à huis clos. Sans refaire le fil du match, 4 décisions importantes ont été prises et bien prises (toutes contrôlées et validées par le VAR) : 3 exclusions et le but au bout du temps additionnel décompté pour de nombreux arrêts de jeu », rappelle le syndicat.