Notre climat et l’air que nous respirons
L’Union européenne (UE) s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, à réduire d’au moins 57 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, à augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique globale à 42,5 % d’ici 2030 et à interdire la vente de voitures neuves à essence et diesel d’ici 2035. Ces mesures visent à lutter contre le changement climatique et à protéger notre santé en réduisant la pollution atmosphérique et notre exposition aux particules fines.
Ce que nous mangeons
La politique environnementale européenne repose sur le principe de précaution, qui permet de retirer de la circulation un produit qui peut avoir des effets dangereux même s’ils n’ont pas encore été prouvés. Cette approche a permis d’interdire la culture d’OGM dans certains États membres de l’UE. De plus, l’UE fixe des normes pour la qualité de l’eau afin de prévenir sa pollution aux nitrates.
Ce que nous jetons
L’UE réglemente la gestion des déchets en interdisant la vente de plastiques à usage unique et l’exportation des déchets plastiques vers les pays hors OCDE. Elle s’attaque également au gaspillage alimentaire en mettant en place des initiatives pour lutter contre ce problème.
Les produits que nous consommons
L’UE contrôle la fabrication, l’importation et l’utilisation des produits chimiques et des substances dangereuses via le règlement REACH. Elle interdit certaines substances nocives et vise à réduire la pollution toxique pour préserver notre santé et l’environnement. De plus, l’UE cherche à réduire nos importations de gaz fossile et de pétrole en favorisant le déploiement des énergies renouvelables, créant ainsi des emplois dans ce secteur et nous protégeant de la volatilité des prix des énergies fossiles.
La nature qui nous entoure
L’Europe a créé le réseau Natura 2000 pour protéger la biodiversité et préserver des espèces et habitats particulièrement menacés. L’UE coordonne également la préservation des ressources marines en encadrant l’accès aux eaux, aux quotas de pêche et aux techniques utilisées. Elle a récemment interdit la pêche électrique dans ses eaux en raison de son impact sur les ressources halieutiques et la vie marine.
Ces acquis, pourtant fragiles ou incomplets, sont menacés
Malgré les avancées réalisées, les mesures environnementales de l’UE sont remises en question. Certains gouvernements et partis politiques cherchent à affaiblir ces réglementations, mettant ainsi en péril les avancées obtenues dans la protection de l’environnement. Des régressions ont été observées dans des domaines tels que l’agriculture, avec la réautorisation du glyphosate et l’introduction de nouveaux OGM. Les mesures visant à protéger l’environnement, le climat et la santé sont souvent contrecarrées au profit d’une vision court-termiste axée sur le profit.
Quelle Europe voulons-nous ?
Il est essentiel que les citoyens se mobilisent pour montrer leur soutien à la protection de l’environnement. Des progrès doivent être réalisés dans tous les domaines cités, tels que la qualité de l’air, l’alimentation, la gestion des déchets, les produits chimiques, la consommation énergétique et la préservation de la nature. La composition du futur Parlement européen dépend du soutien des citoyens. Seule une action collective à l’échelle européenne permettra de construire une société respectueuse de l’environnement, des droits fondamentaux et de la santé.
Pour aller plus loin
Consultez l’Observatoire climat pour voir comment les groupes politiques ont voté au Parlement européen lors de la dernière mandature concernant les grandes législations climatiques.